L'appel du message de Fatima

Le 13 mai 1982, un an après l'attentat dont il a été victime sur la Place Saint-Pierre, St Jean Paul Il, pèlerin à Fatima, parlait du message confié par la Vierge Marie à Jacinthe, François et Lucie. Il disait, si l'Eglise a accepté le message de Fatima, c'est surtout parce qu'il contient une vérité et un appel qui, dans leur contenu fondamental, sont la vérité et l'appel de l'Evangile lui-même.    Marie est venue à Fatima évangéliser notre siècle.

Lucie nous confie: Je m'adresse à ceux qui ont la foi, comme à ceux qui n'ont pas le bonheur d'avoir ce don de Dieu, car nous sommes tous des pèlerins qui, consciemment ou inconsciemment, s'acheminent vers l'éternité. Innombrables sont les lettres que vous m'avez envoyées, pleines de questions et de demandes. J'aurais aimé répondre à chacune en particulier. Mais comme cela m'est impossible, je réponds à toutes en général avec ces Appels du Message de Fatima, message que Dieu a voulu me confier à l'intention de tous. Je le fais parce que je suis certaine que c'est la volonté de Dieu, reconnue par les instances autorisées. Et j'offre pour tous, le sacrifice que ce travail demandera de moi. Maintenant, je désire passer en revue le Message que le bon Dieu, par sa très Sainte Mère, a confié aux humbles pastoureaux de la Cova da Iria, dans le but de renouveler ses appels de toujours en faveur de l'humanité d'aujourd'hui, notamment les pèlerins de Fatima. Dire pèlerins de Fatima, c'est dire pèlerins de la paix, je crois même qu'il existe une langue dans laquelle Fatima veut dire paix. Quoi qu'il en soit, nous sommes tous pèlerins de la paix, nous désirons des jours de paix, une vie de paix. Mais cette paix ne sera obtenue que si nous prenons la Loi de Dieu comme norme et guide de nos pas. Or tout le Message de Fatima vise à orienter notre attention sur cette Loi divine. Nous allons donc le suivre pas à pas, et il nous indiquera le chemin que nous devons parcourir.

Quand les Apparitions eurent lieu, je ne connaissais pas encore cette Loi, c'est à peine si j'en avais quelque idée, une idée très imparfaite et limitée, comme tout autre enfant simple et ignorant, tel que je l'étais à l'époque, un enfant ne sachant ni lire ni écrire, vivant dans un milieu totalement dépourvu de culture et de science. Et quoique, plus tard, j'aie vécu dans des milieux plus cultivés, je dois avouer que j'ai acquis cette connaissance très lentement grâce à la lumière que Dieu m'a donnée au fur et à mesure. En effet, seulement bien longtemps après ces événements, et après les avoir racontés, j'ai eu la permission de lire le livre de la Sainte Ecriture. Et ce n'est qu'alors que je compris le vrai sens du Message, même si je l'avais déjà compris avant, mais de façon moins concrète.

Sur Radio Maria France le 23 11 2024 à 10h10

Clip de l’apparition de la troisième apparition de l’ange

Adorer uniquement le seul vrai Dieu

Lucie, Ignorant les avertissements de Dieu, les Israélites ont été attirés par les coutumes des gens qui les entouraient. Ils semblaient intrigués par tout ce que faisaient leurs voisins. Ils ne pouvaient pas résister à l'envie d'en savoir plus sur tous les dieux qu'ils adoraient, car ils n’en suivaient pas un seul, mais sept.

Avant que les Israélites n'entrent en Terre promise, Dieu les avait avertis que ses habitants adoraient des dieux qui pourraient leur causer des problèmes. Ils pourraient être séduits, adorer ces dieux et adopter des croyances et des coutumes étranges. Mais ils n’ont pas tenu compte de cet avertissement et ils sont tombés dans ces pièges qui les ont éloignés de Dieu.

Quel avertissement pour nous ! Nous aussi, nous sommes confrontés à de nombreuses sortes de "dieux" : diverses religions ou philosophies, des plaisirs et des distractions. Certaines croyances nous semblent attrayantes, mais en fin de compte, elles nous éloignent de Dieu. Certains styles de vie nous attirent, puis finissent par nous corrompre.

Nous aussi, nous pouvons être trompés par ces dieux, ils peuvent être un piège pour nous. Nous devons renouveler notre attachement au seul vrai Dieu et vivre selon sa Parole. Nous devons faire de Jésus notre Seigneur, car il est "le chemin, la vérité et la vie". Aussi attrayants que puissent paraître les dieux du monde, il n'y a pas d'autre voie. Et personne ne vient au Père si ce n'est par lui. Lucie, que nous dit le message ?

« Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. Tu ne te feras aucune image sculptée de rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux ni ne les serviras. Car moi, le Seigneur, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux » (Dt 5,7-9).

Nous avons déjà parlé, dans le deuxième appel du Message, de l'adoration que nous devons à Dieu. Nous allons maintenant voir pour quelle raison Dieu a voulu nous donner le précepte de n'adorer que lui seul. Est-ce que Dieu aurait besoin de notre adoration ? Non, certainement pas ! Dieu est infiniment heureux en lui-même, il n'a besoin de personne ni de rien ; il a même tous les biens, et tout ce qui existe lui appartient par droit de création ; il peut disposer librement de tout sans que rien ne puisse s'opposer à lui. Alors pourquoi a-t-il' exigé notre adoration pour lui seul ?

La raison pour laquelle il nous a donné ce précepte, c'est qu'il est le seul Dieu vivant, vrai, éternel et digne d'être adoré ; il est l'unique Dieu susceptible de recevoir notre adoration et de la récompenser. Je me souviens de l’état dans lequel nous nous trouvions après les apparitions de l’Ange en 1916 : Poussés par la force du surnaturel qui nous enveloppait, nous avions imité l’Ange en tout, c’est-à-dire, que nous nous étions prosternés comme lui, et avions répété les prières qu’Il disait. La force de la présence de Dieu était si intense, qu’elle nous absorbait et nous annihilait presque complètement. Elle semblait même nous priver de l’usage de nos sens corporels, et cela pendant un long espace de temps. Au cours de ces jours-là, nous exécutions les actions matérielles, comme poussés par la même force surnatureIle qui nous y portait. La paix et la joie que nous ressentions étaient grandes, mais seulement intérieures, notre âme complètement concentrée en Dieu. L’abattement physique qui nous prostrait était grand aussi.

Clip :Les sacrifices sous la chaleur...

Lucie, c'est notre nature pécheresse qui nous pousse à adorer les idoles modernes, c'est-à-dire, au fond, nous-mêmes. La tentation du culte de soi, sous diverses formes, peut être très forte, si forte que seuls ceux qui appartiennent à Christ et ont le Saint-Esprit en eux peuvent lui résister. Même là, résister aux idoles est un combat quotidien pour toute la durée de la vie chrétienne Quand on parle d'idoles, on pense souvent aux objets et statues adorés par les cultures païennes il y a des milliers d'années, auxquels les idoles du XXIème Siècle ne ressemblent pas du tout. Beaucoup aujourd'hui ont remplacé le « veau d'or » par une soif insatiable de richesses, de prestige et de « succès » selon ce monde. Certains ont pour objectif la reconnaissance des autres, d'autres recherchent le confort, d'autres encore courent passionnément après une myriade d'autres aspirations vides de sens. Malheureusement, nos sociétés admirent souvent ceux qui servent de telles idoles. Finalement, cependant, qu'importe le plaisir vain que nous poursuivons ou l'idole que nous adorons, le résultat est le même : nous sommes séparés du seul vrai Dieu. Comprendre nos idoles contemporaines peut nous aider à comprendre pourquoi elles représentent une tentation si forte. Tout ce qui passe avant Dieu dans notre vie, qui prend sa place dans notre cœur, est une idole, qu'il s'agisse des biens matériels, de notre carrière, de relations, de loisirs, du sport, du divertissement, d'objectifs de vie, de cupidité, d'addictions à l'alcool / à la drogue / aux jeux d'argent / à la pornographie, etc. Certaines choses que nous idolâtrons sont clairement pécheresses, mais d'autres, comme les relations et les carrières, peuvent être bonnes. La Bible dit cependant que nous devons tout faire « pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10.31) et le servir lui seul (Deutéronome 6.13, Luc 16.13). Malheureusement, nous le mettons souvent de côté dans notre poursuite effrénée de nos idoles. Pire encore, tout le temps que nous consacrons à cette quête ne nous laisse que peu de temps à passer avec lui. Lucie que nous apporte le message à ce sujet ?

Ce commandement est un précepte dicté par l'amour. Dieu nous commande de l'adorer, lui exclusivement, afin que nous n'allions pas adorer de fausses divinités — divinités qui ne sont rien, qui ne valent rien, qui ne peuvent rien faire pour nous.

Je l'appelle aussi le précepte de l'amour, puisque notre adoration doit être le fruit de notre amour envers Dieu et de notre gratitude, car c'est lui qui nous aima le premier. Il nous a aimés d'un amour éternel et c'est porté par cet amour qu'il nous a créés, qu'il nous a entourés de tant de bienfaits dans l'ordre de la nature et dans l'ordre de la grâce, et qu'il nous a destinés à la Vie éternelle, où nous partagerons tous ses dons.

L'observance de ce commandement nous rapproche de Dieu. Par lui nous trouvons la miséricorde, le pardon et la grâce.

L’écriture Sainte nous raconte que, le jour où Moïse est monté sur le mont Sinaï pour recevoir de Dieu les lois qui devaient régir son peuple, celui-ci, qui était resté en bas de la montagne, a fabriqué un veau d'or et s'est mis à l'adorer. Voyant cela, Dieu s'est plaint à

Moïse, en disant : « "Allons ! descends, car ton peuple que tu as fait monter du pays d'Égypte s'est perverti. Ils n'ont pas tardé à s'écarter de la voie que je leur avais prescrite. Ils se sont fabriqué un veau en métal fondu, et se sont prosternés devant lui. Ils lui ont offert des sacrifices et ils ont dit : Voici ton Dieu, Israël, qui t'a fait monter du pays d'Égypte. " » (...) Moïse se retourna et descendit de la montagne avec, en main, les deux tables du Témoignage, tables écrites des deux côtés, écrites sur l'une et l'autre face. Les tables étaient l'œuvre de Dieu et l'écriture était celle de Dieu, gravée sur les tables. (...)

Lucie, nous nous tournons parfois aussi vers les idoles pour chercher du réconfort face aux difficultés de la vie et du monde. Les addictions, comme l'alcoolisme ou la toxicomanie, voire tout simplement l'abus de lecture ou de télévision, peuvent nous permettre d'échapper temporairement à une situation difficile ou à nos problèmes quotidiens,
Une autre forme d'idolâtrie contemporaine est nourrie par des cultures qui continuent de s'éloigner d'un enseignement biblique sain, ainsi que l'Apôtre Paul nous en a avertis : « En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. » (2 Timothée 4.3) À notre époque pluraliste et libérale, beaucoup de cultures ont en grande partie redéfini Dieu. Nous avons abandonné le Dieu qui nous est révélé dans les Écritures, pour le faire correspondre à nos propres critères et désirs : un Dieu plus « gentil », infiniment plus tolérant, moins exigeant, qui ne juge pas et tolère notre mode de vie sans nous considérer comme coupables. Cette forme d'idolâtrie est même propagée dans les églises à travers le monde, si bien que beaucoup de fidèles ont l'impression d'adorer le seul vrai Dieu, alors qu'il s'agit d'un Dieu créé par l'homme, donc d'une idole. Adorer un Dieu à leur image est particulièrement tentant pour ceux dont les habitudes, désirs et modes de vie destructeurs ne sont pas en harmonie avec les Écritures.
Les choses du monde ne pourront jamais satisfaire pleinement le cœur humain. Elles n'ont pas été créées pour cela. Le péché nous séduit pour nous mener à la mort (Romains 6.23). Les bonnes choses de ce monde sont des dons de Dieu, qu'il nous a donnés pour en jouir avec reconnaissance, en toute soumission à lui et pour sa gloire. Quand, dans notre vie, le don remplace le donateur ou la créature le Créateur, nous tombons dans l'idolâtrie. Aucune idole ne peut donner du sens ou de la valeur à notre vie ni une espérance éternelle. Comme Salomon le montre très bien dans le livre de l'Ecclésiaste, sans Dieu, la vie n'a pas de sens. Nous avons été créés à son image (Genèse 1.27) et conçus pour l'adorer et le glorifier, car lui seul en est digne. Dieu a mis « dans l[e] cœur [de l'homme] la pensée de l'éternité » (Ecclésiaste 3.11) et cette aspiration ne peut être comblée que par une relation avec Jésus-Christ. Toutes nos idoles nous laisseront vides et insatisfaits, déambulant sur le chemin large emprunté par la majorité, mais qui mène à la destruction (Matthieu 7.13).

C’est bien pour cela que Moïse, en approchant du camp apercevant le veau et des chœurs de danse, s'enflamma de colère ; il jeta de sa main les tables et les brisa au pied de la montagne. Il prit le veau qu'ils avaient fabriqué, le brûla au feu, le moulut en poudre fine, et en saupoudra la surface de l'eau qu'il fit boire aux Israélites » (Ex 32,7-20).

« Le lendemain, Moïse dit au peuple : " Vous avez commis, vous, un grand péché. Je m'en vais maintenant monter vers le Seigneur. Peut-être pourrai-je expier votre péché ! " Moïse retourna donc vers le Seigneur et dit : "Hélas ! ce peuple a commis un grand péché. (...) Pourtant, s'il te plaisait de pardonner leur péché... Sinon, efface-moi, de grâce, du livre que tu as écrit ! " Le Seigneur dit à Moïse : " Celui qui a péché contre moi, c'est lui que j’effacerai de mon livre. Va maintenant, conduis le peuple où je t'ai dit. " » (Ex 32, 30-34).

« Moïse dit au Seigneur : " Vois, tu me dis : Fais monter ce peuple, et tu ne me fais pas connaître qui tu enverras avec moi. (...) Le Seigneur dit : "J'irai moi-même, et je te donnerai le repos. " Moïse dit: " Si tu ne viens pas toi-même, ne nous fais pas monter d'ici. (...) Fais-moi de grâce voir ta gloire. " Et Dieu répondit : "Je ferai passer devant toi toute ma beauté et je prononcerai devant toi le nom du Seigneur. Je fais grâce à qui je fais grâce et j’ai pitié de qui j’ai pitié " » (Ex 33,12-16.18-19).

« Le Seigneur descendit dans une nuée et il se tint là avec lui. Il invoqua le nom du Seigneur. (...) Aussitôt Moïse tomba à genoux sur le sol et se prosterna, puis il dit : " Si vraiment, Seigneur, j'ai trouvé grâce à tes yeux, que mon Seigneur veuille bien aller au milieu de nous, bien que ce soit un peuple à la nuque raide, pardonne nos fautes et nos péchés et fais de nous ton héritage " » (Ex 34).

Vierge pure N°1

Lucie, ce que Dieu ressent face à la fausse adoration est terrible même si les reproches sont adressés aux adorateurs de l’ancienne alliance, les principes restent valables pour la nouvelle alliance :

Qu'ai-je affaire de la multitude de vos sacrifices ? dit l'Eternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux ; Je ne prends point plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs.

Quand vous venez vous présenter devant moi, Qui vous demande de souiller mes parvis ?

Cessez d’apporter de vaines offrandes : J’ai en horreur l’encens, Les nouvelles lunes, les sabbats et les assemblées ; Je ne puis voir le crime s’associer aux solennités.

Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes ; Elles me sont à charge ; Je suis las de les supporter.

Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; Quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : Vos mains sont pleines de sang.

Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de devant mes yeux la méchanceté de vos actions ; Cessez de faire le mal. Nous retrouvons à peu près les mêmes reproches que dans le prophète Amos, mais avec davantage de précisions. Tout était fait selon les normes externes du culte établi par la loi de Moïse, mais le cœur ne cherchait pas à être en accord avec les critères divins de sainteté. Là aussi les reproches sont sévères : Dieu exprime son horreur et sa haine de leur adoration. Il détourne ses yeux et ses oreilles de leurs offrandes, parce qu’elles sont faites sans repentance. Nous voyons donc que les membres du peuple de l’alliance, offraient leur culte au vrai Dieu, selon ses indications, mais avec la mauvaise attitude de cœur. La question est : qu’en est-il de nous aujourd’hui ? Il est capital que nous examinions notre cœur, afin d’être certains que notre adoration, au-delà des formes qu’elle revêt – traditionnelle ou charismatique – ne soit pas obstruée par une position intérieure non conforme à la sainteté glorieuse de Dieu.


 

Faire les bonnes choses pour le vrai Dieu ne suffit pas, il faut aussi que notre cœur s’accorde avec ce que nous faisons. Je crois que la parole que nous devrions méditer soigneusement, se trouve dans 1 S 16.7 : L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur.

En d’autres mots, comment ne pas rester à la surface des choses, et veiller à avoir un cœur qui répond aux critères de Dieu. Comment rechercher la sincérité et l’authenticité avant tout lorsque nous nous approchons du Seigneur pour l’adorer. Voici une image d’un vrai adorateur, tel que le Père le recherche, nous la trouvons dans le Ps 24.3-6 :Qui pourra monter à la montagne de l'Eternel ? Qui s'élèvera jusqu'à son lieu saint ?

Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur ; Celui qui ne livre pas son âme au mensonge, Et qui ne jure pas pour tromper.Il obtiendra la bénédiction de l’Eternel, La miséricorde du Dieu de son salut.Voilà le partage de la génération qui l'invoque, De ceux qui cherchent ta face, de Jacob !


 

Nous avons dans ce texte les trois conditions pour faire partie de cette catégorie d’adorateurs : 1) Avoir les mains innocentes, c'est-à-dire marcher dans l’obéissance au Seigneur, et ne pas se compromettre avec la nonchalance spirituelle ambiante. 2) Avoir le cœur pur, c'est-à-dire garder des motifs sains et droits pour se présenter devant la face de Dieu. 3) Chercher la face de Dieu, c'est-à-dire être animé d’une soif de la présence du Seigneur et tout faire pour vivre avec elle. Nous avons vu  comment Moïse, grâce à l'amour qu'il avait pour Dieu et son prochain, grâce à son humble prière et à son adoration, a obtenu le pardon pour le peuple, en le réconciliant avec Dieu, dont il s'était éloigné par le péché de l'idolâtrie.

J’ai toujours dans le cœur l’attitude de l’Ange lors de sa troisième apparition : il se prosterna jusqu’à terre et répéta trois fois cette prière :– Très Sainte Trinité, Père, Fils, Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences dont il est Lui-même offensé…Cet être de lumière qui se prosterne jusqu’à terre nous a montré comment adorer le seul vrai Dieu !

Lucie, lorsque j’étais petit et que j’employais le terme « adorer » pour un aliment ou pour un événement, du style « j’adore le tiramisu » ou « j’adore nager dans la mer », les adultes me reprenaient parfois en me disant : « on n’adore que Dieu ! ».

Ils avaient sans doute raison, mais le problème de n’adorer que Dieu, c’est que, du coup, on n’a pas d’élément de comparaison pour savoir ce que « adorer Dieu » veut dire.

Pour le tiramisu ou la mer, adorer signifiait dans ma bouche : « aimer beaucoup ». Et je comprends qu’on ne peut pas aimer Dieu comme on aime un dessert, car le dessert est très enviable, on peut le voir, le sentir, le manger goulûment, mais ensuite il a disparu et n’est plus qu’un bon souvenir.

Mais Dieu, lui d’une part, on ne le voit pas, on ne peut pas le toucher, il n’a pas d’odorat…et d’autre part, Il est toujours là, même quand on a fini notre temps d’adoration. Bref, on l’aime plus comme une personne que comme un dessert.

Alors que signifie adorer Dieu et pourquoi faut-il l’adorer ? Dans le langage commun de l’église, le mot « adoration » est surtout connue pour « l’adoration du Saint-Sacrement » et là encore il ne s’agit pas de regarder le Saint-Sacrement, comme on savourerait un dessert. Quand on adore le Saint-Sacrement, on ne salive pas devant l’hostie consacrée, mais on adore le Christ qui est présent dans l’eucharistie.

Par choix divin, nous sommes les continuateurs de ce peuple de Dieu, comme Jésus Christ nous l'indique dans la parabole du Bon Pasteur : « Moi, je suis le bon pasteur ; le bon pasteur dépose sa vie pour ses brebis. (...) J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur » (Jn 10,1116). Je ne doute pas que ces brebis, que le divin Sauveur est venu chercher et conduire à sa bergerie, représentent tous les peuples qui ont entendu sa voix et l'ont suivi. Aussi suis-je persuadée que nous pouvons considérer que ce que Moïse a dit aux Israélites, s'adresse aussi à nous : « C'est bien au Seigneur ton Dieu qu'appartiennent les cieux et les cieux des cieux, la terre et tout ce qui s'y trouve. Le Seigneur pourtant ne s'est attaché qu'à tes pères, par amour pour eux, et après eux il a élu entre toutes les nations leur descendance, vous-mêmes, jusqu'aujourd'hui.

Il est encore important de nos jours de méditer les paroles prononcées par Notre Dame le 13 mai 1917 lors de sa première apparition à la Cova da Iria :

-Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?

– Oui, nous le voulons.

– Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

C’est en prononçant ces dernières paroles (la grâce de Dieu, etc.) qu’Elle ouvrit pour la première fois les mains, et nous communiqua, comme par un reflet qui émanait d’elles, une lumière si intense que, pénétrant notre cœur et jusqu’au plus profond de notre âme, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs. Alors, par une impulsion intérieure qui nous était communiquée, nous tombâmes à genoux et nous répétions intérieurement :

– Ô, Très Sainte Trinité, je vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le très Saint Sacrement. Les premiers moments passés, Notre Dame ajouta :

– Récitez le chapelet tous les jours, afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.

Vierge pure N°2

Lucie, les enfants d’Israël offraient leur culte à Dieu en observant les rituels extérieurement, mais sans y impliquer leur cœur, ce qui avait pour effet de produire une mauvaise attitude. Celle-ci se manifestait par une absence de respect et de crainte vis-à-vis du Seigneur. Ils n’hésitaient pas à lui offrir des animaux impropres aux sacrifices ( De 15.21) : ce qui est dérobé, boiteux ou infirme, ainsi qu’une bête chétive ( Mal 1.13-14).

Ils affichaient une réelle indifférence envers Dieu, en lui offrant ce qu’ils n’auraient pas offert à leur gouverneur. Dieu leur dit ouvertement que leur adoration ne lui est point agréable et qu’il ne trouve aucun plaisir dans ce qu’ils font pendant leur culte, car quand bien même ils procèdent aux rituels indiqués, leur attitude de cœur transparaît dans le manque d’application dont ils font preuve en lui offrant des sacrifices impurs. Ce qui caractérise leur attitude de cœur, c’est le mépris avec lequel ils s’approchaient de lui pour l’adorer, au point de se plaindre de la fatigue que cela leur occasionnait.

Dans le livre du prophète Amos, au chapitre cinq, nous découvrons que les sacrifices des enfants d’Israël semblent répondre aux critères de qualités physiques, et que la liturgie est conforme au modèle établi, mais Dieu exprime un profond mécontentement en affirmant qu’il hait et méprise leur culte et n’y prend aucun plaisir. Il n’écoute même pas leurs cantiques quand ils chantent devant l’autel. Pourquoi ? Parce qu’il y a une attitude de cœur qui attriste le Seigneur : un manque de droiture et de justice dans leur façon de vivre.

Les israélites pensaient que cela n’avait aucune incidence sur leur culte, mais au contraire, cela faisait toute la différence. Si je chante à tue-tête à l’église, mais que je traite durement ma femme, mon mari, mes enfants, mes collègues, mes employés, etc. mon adoration est une abomination aux yeux de Dieu... Je peux être le premier à prier et à officier à l’office dominicale, mais si ma vie est pleine de tricherie, d’escroquerie et de fraudes diverses, mon adoration est inacceptable. Regardons ce que Dieu dit dans Os 6.4-6 :

Que te ferai-je, Ephraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Votre piété est comme la nuée du matin, Comme la rosée qui bientôt se dissipe. C’est pourquoi je les frapperai par les prophètes, Je les tuerai par les paroles de ma bouche, Et mes jugements éclateront comme la lumière.

Car j’aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

L’Eternel adresse un reproche aux tributs de Juda et d’Ephraïm, car malgré leurs nombreux sacrifices, ils avaient dédaigné ce qui comptait le plus aux yeux de Dieu : la piété et la connaissance de sa personne. Encore une fois, on a à faire à une mauvaise attitude de cœur. Ils se contentaient d’un rituel extérieur, et négligeaient la position intérieure d’affection et de communion avec Dieu. Faisons bien la différence entre la religion et la religiosité : l’une est agréable au Seigneur, quand elle correspond à son sens premier d’union avec Dieu, tandis que l’autre lui est en horreur, car elle est empreinte de légalisme et d’hypocrisie. Lucie, que nous précise le message pour notre siècle et comment obtenir la bonne aptitude de Cœur?


Circoncisez votre cœur et ne raidissez plus votre nuque, car le Seigneur votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, vaillant et redoutable, qui ne fait pas acception de personnes et ne reçoit pas de présents. (...) C'est le Seigneur ton Dieu que tu craindras et serviras, t'attachant à Lui » (Dt 10, 14-17.20).

Comme Moïse nous le dit ici, c'est à Dieu seul que nous nous attachons, c'est lui seul que nous adorons, servons et aimons, parce que notre adoration est le fruit de l'amour qui croit, espère, a confiance et aime, en se livrant dans un abandon total à l'Etre aimé, qui est Dieu. « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime ! »

Ave Maria !

Clip de L'annonce du miracle que tout le monde verra

Témoignage pour le Miracle du soleil du 13 octobre 1917

Témoignage : Lettre de Maria Francisca d'Assis à sa grand-mère maternelle, Guilhermina Anjos Jardim.

"Ma chère grand-mère,

Je viens vous dire ce qui s'est passé à Fatima. Le vendredi, nous sommes allés à Thomar, et nous avons vu passer des voitures remplies de personnes très calmes et réfléchies, et il était clair qu'elles étaient envahies par un sentiment sérieux. De nombreuses personnes à pied et à dos d'âne ont suivi le même chemin. Certains d'entre eux devaient venir de très loin ; Les voitures et les trains à Thomar ont tous été loués ; à Ourem, c'est la même chose, et dans toutes les villes proches d'ici. Imaginez grand-mère... Après un voyage en train de sept heures sous une pluie épouvantable, ils sont arrivés trempés au camp des miracles... Les gens, c'était trop ! On estime qu'il y avait plus de 50 000 personnes.

Entre midi et une heure, la petite fille est arrivée, accompagnée de quelques hommes qui l'ont empêchée d'être écrasée par manque de sympathie. Lorsque Lucie (la petite fille) est arrivée au pied du petit buisson où la Dame apparaît, elle a demandé aux gens de prier le chapelet pendant qu'elle attendait. Puis les familles se sont réunies par groupes de 8 à 10 personnes et ont prié le chapelet avec une grande dévotion. C'était un spectacle de clémence et de foi. J'ai oublié de dire que lorsque Lucia est arrivée, la pluie s'est arrêtée immédiatement. Soudain, le soleil commença à prendre une couleur verdâtre, passant successivement à un jaune clair qui faisait ressembler les gens à des cadavres ; à ce moment-là, il donna comme une torsion, une secousse, il semblait qu'il allait tomber sur la terre. Tout le monde s'est mis à genoux, et on n'entendait que des cris de "Dieu nous aide !". Jésus ! Sainte Vierge ! À ce moment-là, la chaleur était si forte qu'elle était presque suffocante. Tout le monde s'imaginait que c'était la fin du monde. Les gens pleuraient. Cela a duré dix minutes. Quand ils sont revenus à eux, au milieu de cette grande émotion, la Vierge était déjà là. On ne voyait rien, mais l'enfant regardait un point fixe et souriait. Lorsque l'enfant est rentrée chez elle, le Dr João do Val est allé lui parler.

Elle a répondu à tout avec la plus grande simplicité et a dit ceci : "Que la Vierge demandait aux hommes de faire un effort pour être meilleurs, que son fils bien-aimé était déjà en colère, que la guerre serait bientôt terminée et que les soldats portugais retourneraient sur leurs terres. Elle leur a surtout recommandé de prier beaucoup. S'ils le veulent, ils peuvent y construire une petite chapelle et la vénérer sous le nom de Notre-Dame du Rosaire". On lui a posé des questions sur une Notre Dame. Elle nous a dit qu’elle était belle, avait une robe blanche droite, qu’elle était pieds nus et sur sa tête un très long foulard bleu. Sa voix était très belle et elle a appelé la petite fille par son prénom : "Lucia ".

Merci Lucie pour nous avoir laissé tous tes écrits, ils nous sont très utiles aujourd’hui.

Le Saint-Père nous demande de revenir sur la prière la plus familière et la plus intime du peuple de Dieu, le, Je vous salue Marie, particulièrement sur la demande, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs. Marie répond toujours à cette invocation, elle écoute nos demandes, nous bénit avec son Fils dans les bras, nous apporte la tendresse de Dieu fait chair.

Je vous salue Marie….   Nous vous donnons rendez-vous le samedi à 10h10, Lucie nous Parlera de L’appel à

- Prions le Seigneur, pour que nous aidions nos frères dans la souffrance, afin que celle-ci change de signe, au lieu d’être source de révolte elle devient chemin de rédemption.

Prions ensemble avant de nous quitter, afin de réaffirmer notre Foi, Je crois en Dieu…

Au nom du Père et du fils et du Saint Esprit, amen.

Vierge pure N°3 – Apparition Audio fin-Carillon de Fatima