La dévotion réparatrice des premiers samedis
Les Voyants de Fàtima avaient été préparés aux apparitions de Notre-Dame par les visites d'un Ange (1915/1916). Or, l'Ange s'était montré à eux tenant en ses mains un calice surmonté d'une hostie. De la blanche hostie découlaient dans le calice, des gouttes de sang. Laissant le calice qui resta mystérieusement suspendu en l'air, l'Ange s'était agenouillé à côté des enfants et leur avait fait répéter, par trois fois, cette prière :
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et par ceux du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. » Puis l'Ange s'était relevé, avait pris l'hostie et communié Lucie. Ensuite, il avait partagé le contenu du calice entre Jacinta et Francisco, disant en même temps à chacun des trois:« Recevez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats ! Réparez leurs péchés et consolez votre Dieu. » le 13 juin 1917 (seconde apparition), Notre-Dame avait dit aux petits Voyants :
« Jésus veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé." Ce Cœur Immaculé, les enfants l'avaient vu entouré d'épines qui s'y enfonçaient de toutes parts. Symbole du Cœur douloureux de Marie, cruellement affligé par le débordement des péchés du monde, et sollicitant pénitence et réparation. Au cours de l’apparition du 13/07/1917,la Très Sainte Vierge avait dit « Pour empêcher la guerre je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Coeur Immaculé et la Communion réparatrice des Premiers Samedis ». ? Cette dernière dévotion, la Très Sainte Vierge est en effet venue la demander à Soeur Lucie en lui apparaissant le 10 décembre 1925 à Pontevedra (Espagne). Elle lui dit alors : ? « Regarde, ma fille, mon coeur entouré d'épines que les hommes ingrats, à tout moment, lui enfoncent par des blasphèmes et des ingratitudes. Toi, du moins, cherche à me consoler et dis que je promets d'assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l'intention de me faire réparation ».La présence de Notre Seigneur au côté de sa sainte Mère signifie bien que Jacinthe avait raison lorsqu'elle disait, sept ans auparavant, à Lucie : « Tu diras bien que Jésus veut que le Coeur de sa Mère soit honoré en même temps que le Sien »
et nous rappelle, en outre, l'enseignement de l'Ange de la Paix lorsqu'il nous appris que le Coeur de Marie conduit infailliblement au Coeur de Jésus. Le 15 février 1926,revenant du jardin pour y vider la poubelle, Sœur Lucie trouva un enfant qu'elle avait déjà vu en fin d'année 1925 dans les mêmes circonstances. Lui demandant s'il avait demandé l'Enfant-Jésus à Notre Mère du Ciel, comme elle lui avait demandé de le faire lors de ladite rencontre, l'Enfant lui fit la réponse suivante : « Et toi, as-tu révélé au monde ce que la Mère du Ciel t'as demandé ? »
C'est à cet instant que Lucie reconnut l'Enfant-Jésus. Elle lui expliqua pourquoi cela n'a pas encore été fait ; mais Jésus dit : « C'est vrai que beaucoup d'âmes me reçoivent déjà chaque premier samedi, en l'honneur de Notre-Dame et des quinze mystères du Rosaire, mais hélas peu vont jusqu'au bout, et celles qui persévèrent le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur et dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel, me plaisent davantage que celles qui en font quinze dans l'indifférence. »
Lucie expliqua que bien des âmes ont des difficultés à se confesser le samedi et demanda à Jésus s'il permettait que la confession soit valide dans les huit jours ; ce en quoi l'Enfant-Jésus répondit :
« Oui, la confession peut être faîte même au delà de huit jours, pourvu que les âmes soient en état de grâce le premier samedi lorsqu'elles me recevront, et que, dans cette confession antérieure, elles aient l'intention de faire ainsi réparation au Sacré-Cœur de Marie.
Puis l'enfant disparut.
Jésus, le 17 décembre 1927 a insisté sur la propagation de cette dévotion. Lucie a écrit : « De la pratique de la dévotion des Premiers Samedis unie à la consécration au Coeur Immaculé de Marie dépend la guerre ou la paix du monde ».
CINQ : POURQUOI ? IL s'agit en effet de Cinq Samedis parce que, selon une révélation de Jésus, il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes contre le Coeur Immaculé de Marie :
IL y a quatre conditions pour gagner le privilège des Cinq Premiers Samedis du mois.
« O mon Jésus ! Et les personnes qui oublieront de former cette intention (réparatrice) ? »
Jésus répondit : « Elles peuvent la former dans la confession suivante en profitant de la première occasion pour se confesser ».
? Les trois autres conditions doivent être réalisées le jour du Premier Samedi à moins qu'un prêtre, pour de justes motifs, ne permette de les réaliser le dimanche suivant ; ce sont :
2.La communion réparatrice
3.Le chapelet
Ce fut là le message souvent renouvelé de la Mère de Dieu aux petits bergers. En plus de la récitation du chapelet, les cinq premiers samedis, récitez-le chaque jour de votre vie. Plus que cela, imitez, l'exemple de la petite Jacinthe et efforcez-vous de le faire réciter chaque jour le soir en famille. Notre-Dame tenait toujours un chapelet entre ses mains lors des apparitions.
4.La méditation
La méditation pendant 15 minutes d'un seul mystère, de plusieurs mystères du Rosaire, ou de tous. Il suffit aussi d'une méditation ou d'une explication de trois minutes avant chacune des cinq dizaines du chapelet. |